Emmanuelle GUERRA : Professeure de SVT
Mes élèves se connectent tous les jours sur leur environnement numérique de travail pour récupérer les ressources sur lesquelles je leur propose de travailler ; au quotidien, sur le manuel numérique mais aussi différents types de plateforme pour visionner, par exemple, des vidéos.
J’utilise aussi l’ENT pour qu’ils puissent récupérer des documents que j’ai moi-même recomposés, ce qui me permet de personnaliser davantage le travail que je leur propose de faire.
La simplicité d’utilisation, elle réside dans le fait que les élèves peuvent utiliser toutes les ressources que mets à leur disposition en rayonnant sur l’ENT sans se ré-identifier. C’est un vrai confort d’utilisation qui nous fait gagner beaucoup de temps au quotidien.
Marc NEISS : Délégué académique au numérique
Sur notre territoire, comme sur d’autres, nous avons choisi de déployer le GAR il y a deux ans, dans l’ensemble des établissements en une seule fois, sur la même année et pour tous les élèves qu’ils soient en collège ou en lycée, puisqu’ils bénéficient tous du même ENT.
Le projet GAR est raccroché à un projet ENT ; puisqu’il permet en effet d’accéder aux ressources à travers cet ENT.
Alors pourquoi avons-nous fait ce choix de déploiement massif ? C’est parce que le GAR amène à deux enjeux essentiels :
Le premier, déjà, est un enjeu de simplicité et de massification de l’accès aux ressources. Cette massification est liée à la simplification de cet accès puisque les élèves, les enseignants, par l’ENT et donc via le GAR, accèdent directement aux ressources dont ils ont besoin, de manière sécurisée. Là se joue le deuxième enjeu : cette sécurité de la transaction des données personnelles entre l’élève ou l’enseignant de l’autre côté le fournisseur de ressources, qui est l’éditeur, se fait à travers le GAR en conformité avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Pour le déployer nous avons mis en place des dispositifs d’accompagnement, de la formation, de la liste de diffusion et bien évidemment, la DANE (Délégation Académique au Numérique Educatif), avec ses experts qui restent à la disposition des responsables d’affectation pour pouvoir répondre à leurs questions et les accompagner tout au long de l’année.
Elsa URLACHER : Professeure documentaliste
La commande a été passée en début d’année pour les manuels numériques. Une fois la commande passée, on reçoit directement toutes les licences sur la console d’affectation du GAR.
Elle fonctionne de façon très simple, vous avez une interface avec trois entrées : entrée par ressource, entrée par population et récupération des licences. Donc vous avez vos commandes qui s’affichent avec le nombre de licences pour chaque titre et vous pouvez directement les affecter : soit directement aux élèves individuellement, soit aux divisions (seconde générale, première générale, etc.) et enfin, aux professeurs et aux groupes (Abibac, non Abibac, spécialité SVT, spécialité physique-chimie, etc.)
Anne KELLER : Cheffe d’établissement
Pour moi, la formation GAR a été assez importante. Cela m’a permis de savoir, qu’au niveau de la protection des donnés j’avais un certain nombre de responsabilités. Le fait d’avoir le GAR qui est intégré à l’ENT, permet aux élèves d’accéder à des ressources en étant certains que les éditeurs ne puissent pas utiliser les données personnelles des élèves à d’autres fins ou de récupérer des données. C’est vraiment une protection à la fois pour le chef d’établissement, dans sa responsabilité dans le cadre du RGPD, mais c’est également une plus-value pour les élèves qui ne risquent pas de voir leurs données personnelles exploitées à des fins qui ne seraient pas celles pour lesquelles ils se sont connectés.
Elsa URLACHER : Professeure documentaliste
La formation GAR a été intéressante par l’aspect juridique, le fait de comprendre pourquoi, quel était l’intérêt du GAR. Après en termes techniques, c’était relativement simple, donc on aurait pu aussi bien se contenter d’un tutoriel, ça aurait suffi.